Surf - Le gratin du surf mondial à Punta de Roca

Lakey Peterson partage ses sessions au Salvador avec ses collègues de travail.

- @oceansurfreport -

La surfeuse américaine, actuellement 8e au classement général du CT, est au Salvador depuis quelques semaines maintenant. Les images qu'elle nous propose ont été tournées lors de sessions free surf pendant lesquelles elle s'entraînait pour les championnats du monde ISA et le Surf City Pro. Son équipe a d'ailleurs terminé 15e au classement général des nations de ces World Surfing Games 2023, loin derrière la France qui a terminé 2e. Avant ces deux compétitions, les Mondiaux ISA de longboard s'étaient eux aussi tenus dans la région. Une question se pose alors : pourquoi est-ce que plusieurs compétitions mondiales prennent place à Punta Roca et ses alentours ?

Lakey Peterson
Les éléments qui poussent une ligue à choisir une vague parmi tant d'autres sont : sa longueur, sa forme, son accessibilité, ses dangers et enfin sa fréquence. Si la vague ne marche que cinq fois par an, la WSL ou les ISA ne choisiront pas cette vague. Une vague sera également mise de côté si elle présente un trop grand danger pour les athlètes ou s'ils mettent trop de temps à accéder au spot. Le staff doit également pouvoir installer son matériel facilement. Concernant la vague, elle doit posséder une qualité bien particulière. Elle doit être creuse, comme Pipeline ou Teahupo'o ou bien longue et régulière, comme c'est le cas de J-Bay ou de Surf City. 

Mise à l'eau
La vidéo de Lakey illustre parfaitement cela. Les séries s'enchaînent et les pros ont le temps de réaliser au moins six manœuvres par vague. Les sections changent selon l'endroit où vous vous trouvez sur la vague. C'est au début qu'il y a le plus de mur, il faut ensuite travailler généralement en carves et en cut backs pour rester dynamique et dans le flow avant que les petites sections creuses et rapides ne se forment et permettent d'envoyer de bons rollers voire des airs.

Griffin Colapinto
De plus, la vague donne le temps à chacun d'exprimer son style et cette vidéo montre qu'Ethan Ewing ne l'aborde pas de la même manière que Lakey ou que Gabriel Medina. Cela permet aux juges d'identifier les points forts de chacun et aux surfeurs de s'exprimer comme ils l'entendent. Que les conditions soient grosses ou petites, le point break tient très bien la houle et creuse suffisamment dans les plus petits jours. Et même si le vent se lève, comme c'est le cas sur l'une des vagues de Matthew McGillivray en fin de vidéo, Punta de Roca reste exploitable.

Ethan Ewing
Nous avons même droit à une séquence de cascades à la fin, qui nous rappelle que parfois, les montres de la discipline tombent aussi. 

   
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