Loin des paysages occidentaux, du confort et des foules, Maud est partie se perdre au Mozambique - ou plutôt, se retrouver. "La nature, l'authenticité et la simplicité du Mozambique ont remis ma perception du monde en place pour embrasser la réalité du moment", affirme la surfeuse au retour de son trip. Bien qu'elle ait déjà parcouru les vagues des quatre coins de la planète, le Mozambique semble avoir une place privilégiée dans son cœur.
Entre les grandes allées de cocotiers, les routes poussiéreuses, sillonnées de camions, la surfeuse originaire de Saint-Martin part en excursion. Des heures de route récompensées par un spot désert dans une baie de sable fin à l'eau cristalline. Quasiment seule à l'eau, elle revoit les gammes de son répertoire de manoeuvres. "C'est pour moi la véritable essence du surf : surfer sur des vagues sauvages peu fréquentées et se sentir connectée à cette nature puissante et à cet océan, loin de toute distraction de notre culture de surconsommation ; les téléphones et l'excès de confort nous font oublier l'essentiel".
Si à l'eau, les foules ne se bousculent pas, Maud a eu l'occasion de faire quelques belles rencontres. Des gens simples, authentiques, comblés par le strict minimum. Et avant tout, des sourires, "des vrais qui ne demandent rien en échange, simplement de partager leurs bonnes vibes", témoigne la surfeuse. À la voir aussi épanouie, on dirait que ce bonheur était contagieux.
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