Environnement - Attaques de requins à la Réunion

Retour sur ces derniers mois

- @oceansurfreport -

Surf Report vous fait la revue de presse des attaques de requins sur l’île de la Réunion. Les attaques répétées sur l’île ont plongé ce petit bout de roche volcanique de l’Océan Indien dans une crise majeure. Dernièrement la série noire d’attaques de requins a tristement repris le 8 Mai 2013, avec le décès d’un bodyboardeur en vacances sur le spot des Brisants. En moins de deux ans, on rescence 8 attaques dont 4 surfeurs décédés sur l’île. Pour vous éclairer sur cette situation exceptionnelle, nous vous proposons de faire le point sur ces derniers mois.

La Réunion était déjà connue comme une zone dangereuse, mais en 2 ans l'île a connu une augmentation d’attaques dans la zone Ouest jusqu’alors préservée : 7 attaques dont 3 mortelles ayant conduit au décès de deux bodyboardeurs et d’un surfeur, ainsi que de graves blessures de deux autres surfeurs. Les surfeurs réunionnais ont appris à lier leur passion avec ce risque. Ils se sont responsabilisés et ont majoritairement déserté les spots à risque. Les requins n’ont été en aussi grand nombre à La Réunion que depuis ces derniers mois. Qui plus est sur une zone jusque-là sans histoire, laquelle s’étend sur une trentaine de kilomètres, face aux plages les plus populaires de l’île. 

Les attaques en quelques chiffres dans le monde
Le nombre d’attaques de requins a atteint des records en 2012. En effet le nombre est effrayant avec 78 attaques au total pour cette année 2012.  Sans surprise c'est l’Australie, les États-Unis et la Réunion qui ont été les plus touchés. Ils comptabilisent à eux trois 61 attaques soit 78% des attaques de requins dans le monde en 2012. (source article Label Park)

Qui sont ces prédateurs ?
À ce jour les attaques proviennent principalement de requins bouledogues, une espèce côtière et vivant entre le fond et la surface des eaux chaudes tropicales et subtropicales, dont les mouvements migratoires sont relativement restreints en comparaison à d’autres espèces. Long de 4 mètres, les requins bouledogues ont un régime alimentaire diversifié : poisson, mollusques, mammifères aquatiques, tortues, oiseaux et certains mammifères terrestres. Il n’est pas exclue qu’ils peuvent se transformer en opportuniste dangereux si la faim les pousse… mais ne sont pas les plus responsables des attaques : requins bouledogues (18%), requins tigres ( 20%), requins blancs ( 48%).
Les requins tigres et bouledogues ne sont plus pêchés à la Réunion depuis 1999, et comme chaque femelle tigre peut porter jusqu’à 80 petits (25 pour le bouledogue), le taux d’augmentation de la population en 20 ans de ces 2 espèces a donc été exponentiel. (source article Label Park)

 

La dernière attaque, le débat est relancé

C'est la première attaque mortelle de requin à la Réunion en 2013. Un bodyboardeur français de 36 ans a succombé à des morsures de squale le mercredi 8 mai aux Roches Noires, en face de la plage des Brisants, sur la côte Ouest de l'île. Les maîtres-nageurs sauveteurs et les secours sont arrivés rapidement, mais le jeune homme n'a pu être sauvé. Le bodyboardeur a été attaqué à deux reprises. Il a eu la jambe sectionnée et a été mordu au bras. Il pratiquait le bodyboard « de manière isolée », selon la préfecture. L'alerte a été donnée par un baigneur qui a vu du sang sur l'eau et a prévenu les maîtres-nageurs. Ces derniers ont aussitôt porté secours à la victime pour la ramener sur la plage. 
D'après la préfecture, les conditions étaient défavorables pour faire du surf. L’eau était trouble et peu avant l'accident, l'Association Prévention Requin Réunion avait annoncé sur son site l'annulation d'une surveillance de surf prévue dans l'après-midi, en raison d’une trop faible visibilité sous-marine sur les spots de Roches Noires et Boucan Canot, là où l'attaque a eu lieu. Cependant les surfeurs présents sur le site ce jour-là affirment que les conditions étaient surfables. Le drapeau orange qui déconseille mais n’interdit pas la baignade ni le surf était levé au poste de secours de la plage des Roches Noires, mais difficilement visible depuis le spot des Brisants distant de 600m où il n’y a aucune signalisation sur site. (source article Le parisien)

Toute la question est de savoir si ce touriste en vacances avait reçu ou non l’information du risque en se mettant à l’eau. Avait-il connaissance du drapeau orange signalant le risque requin ? En connaissait-il la signification ?

 

Différentes visions sur la situation à la Réunion

D'après l'analyse de la fédération française de surf :

La vision des scientifiques : Les spécialistes des requins à La Réunion ont reconnu dernièrement qu’il y a « un déséquilibre, une densité anormale de requins, une agressivité, une côte ouest infestée, des spécimens de taille importante. »
Les premiers résultats du programme CHARC (Connaissances de l'écologie et de l'Habitat de deux espèces de Requins côtiers sur la côte Ouest de la Réunion) remis à la Préfecture, fait état d’un « déséquilibre de l’écosystème marin au large de la Côte Ouest », ce qui pourrait conduire à une régulation contrôlée de la population des requins dans la zone. 
Philippe Mespoulhé, docteur en biologie marine et créateur de l'association Carcharodon annonce :« Aucune étude scientifique ni aucun prélèvement n'empêchera les attaques. Je pense néanmoins que certains spécimens identifiés et sédentarisés de plus de 3 mètres, qui représentent une menace évidente pour les usagers, devraient être prélevés. Au nom de la survie des océans, il faut certes accepter la présence des requins – qui ne sont ni cruels ni sanguinaires – pour conserver l'équilibre général du milieu. Mais une réflexion s'impose : la régulation d'une population d'animaux qui pose problème doit rester envisageable. »
Bernard Séret, chercheur à l’IRD, déclarait également « la réserve n’est pas la cause des attaques ». Le scientifique a confessé suite à l’attaque du 8 mai : « On ne peut pas avoir un parc d’attractions aquatiques et une réserve au même endroit. Il faudra faire un choix. » (source Collectif ti pêcheurs)

La vision des usagers de la mer : Il y a toujours eu des requins à la Réunion. Mais il faut savoir que les plages des Roches-Noires, de Boucan Canot, de Trois-Bassins et de Saint-Leu étaient jusque-là des plages sans risques. La surpopulation de requin près des côtes à un impact direct sur les espèces aux alentours. Ainsi les petites espèces qui se nourrissent de poissons et de crustacés ne peuvent plus sortir du récif car ils s’y cachent dans le corail. Ceux qui s’en éloignent se font donc dévorer par les requins sur les fonds sableux.
Un pêcheur annonçait même dernièrement : « Cette réserve n’est en rien une pépinière, elle n’est que la réserve de nourriture des requins. Faudra-t-il attendre qu’ils se mangent entre eux pour espérer un retour à la normale ? »

La vision des surfeurs réunionnais : Pour défendre leurs points de vues, les surfeurs réunionnais ont crée plusieurs associations, ayant pour but de prendre en compte ce problème à sa juste valeur. Dans cette optique, ils conseillent une « régulation raisonnée » dans le but de retrouver un équilibre avec les activités humaines et l'environnement. Depuis quelques jours, les associations Ocean Prévention Réunion (OPR) et Prévention Requin Réunion (PRR) travaillent ensemble avec la Ligue Réunionnaise de Surf pour trouver des solutions à cette triste situation. 

Dans un communiqué, elles s’expliquent : « Celles-ci viseront à reconstituer un équilibre entre l'homme et la nature, tel que définit par la notion écologie. Notre situation exceptionnelle mérite forcément un traitement exceptionnel. Le risque requin à La Réunion est démesurément plus fort que n'importe où ailleurs dans le monde. Il faut dire qu’à La Réunion, l'impact de l’écologisme (idéologie extrémiste, rien à voir avec la vraie écologie) a placé sans que l'on se rende compte notre requin depuis plusieurs années à la pointe de la protection des espèces de requins côtiers dangereuses que sont le tigre et le bouledogue. Les surfeurs de La Réunion ont servi de cobayes à une vaste expérimentation grandeur nature, et en ce sens sont devenus les nouveaux martyrs de cet écologisme moderne. Notre rôle d'associations est de conseiller et d'accompagner l'État, les politiques, et les scientifiques dans le respect de nos compétences, à savoir celle de l'expertise du terrain. »

Les surfeurs de La Réunion ont un message clair. Dans un récent communiqué, certains d’entre eux font savoir qu’ils ont « toujours accepté et vécu avec le risque requin à La Réunion en toute connaissance de cause (…) Malgré les 4 accidents dramatiques, aucune " élimination des requins " n’est demandée par qui que ce soit à La Réunion. Depuis 2 ans, chercheurs de l’IRD, responsables de la Réserve, élus politiques, associations… travaillent de concert pour résoudre un problème où aucune solution évidente et manichéenne ne pourra être trouvée, parce que des aspects biologiques, environnementaux, politiques et sociologiques sont engagés, et parce que des vies humaines sont en jeu. Il n’est donc, en aucune façon, question "d’élimination de requins" à La Réunion, mais de régulation de quelques spécimens (…). Les surfeurs sont d’ailleurs opposés à la pose de filets, ces mesures étant bien trop létales pour la faune marine. La gestion de l’environnement sur le terrain et le développement durable demandent des compromis entre les activités humaines et la préservation de la faune, de la flore et des habitats, bien loin des dogmes écologistes bio-centrés et des idées toutes faites. L’ensemble de solutions, qui est préconisé et issu du fruit des travaux entre scientifiques, monde de la conservation et associations à La Réunion, est d’ailleurs le plus écologique qui soit au monde (…) Si nous aimons tous rêver de grands territoires sauvages et de nature insoumise, les Réunionnais aimeraient cependant pouvoir vivre sur leur île, se baigner, surfer, manger du poisson, et conserver une activité touristique, d’autant plus dans un contexte économique critique. Ces activités humaines, doivent, comme partout en France, et si possible sur le reste de la planète, se faire en respectant la Nature, et chacun sera bien inspiré d’agir sur son lieu de résidence, pour une connaissance des réalités de terrain et une efficacité accrue. (…) L’heure des tranchées entre environnementalistes et surfeurs a fait long feu et est stérile. » 

Les associations écologistes Sharks Angels, la plus représentative dans le combat pour la protection des requins, a publié un communiqué sur son site dans lequel elle annonce que : « Shark Angels France travaille depuis peu avec les acteurs locaux de l’Île de La Réunion pour favoriser l’émergence de solutions en réponse aux déséquilibres à la source des « problèmes requins ». Notre travail consiste à analyser les causes de ces déséquilibres, à identifier le réseau des parties prenantes et à définir en bonne intelligence les pistes possibles pour limiter dans le temps les mesures létales en faisant émerger des alternatives non létales de prévention. » Cette association fait figure de précurseur puisqu'elle se détache d’autres ONG, qui tirent des conclusions sans analyse de la situation sur le territoire. Sharks angels France est venue quant à elle constater sur place la réalité des faits.

 

Quelles sont les raisons de la présence de requins ?

Plusieurs pistes ont été énoncées (sources : Label Park / Eaux glacées / Surf Prévention )
La surpêche les affame : Les filets pédagiques au large poussent les requins à chercher des proies plus près des côtes. Depuis 2004, la surpêche est en augmentation de 30%. La pêche industrielle aboutie à la raréfaction de poissons au large, principale nourriture des requins. Leur système de chasse a donc du évoluer pour trouver de quoi manger et le rapprochement des côtes fut inévitables.

La ferme aquacole : Construite à Saint Paul il y a maintenant des années, avant l’essor des sports nautiques, la ferme attire indubitablement les squales les plus dangereux à proximité des plages. On ne peut pas nier que la création du parc marin a également une influence. Si l'on y ajoute le dispositif de concentration de poissons installé au large pour recréer une chaîne alimentaire dont ils sont le dernier maillon, et la présence à proximité d'une ferme de tortues dont ils sont friands, la côte Ouest de la Réunion a tout pour attirer les requins.

Le Réservoir Dog : La réserve maritime destinée à la préservation de l’écosystème des espèces et au maintien des ressources vivantes (animales et végétales) des milieux aquatiques. Créée en 2007, elle s’étend sur une zone de 40 kilomètres. Cependant la sédentarisation des poissons de la réserve, emprisonné par la lagune de sable au large pourrait expliquer le niveau de visites des prédateurs dans les parages.

La pollution : Les requins attaquent de préférences dans les eaux troubles et cela augmente le risque de confusion avec les proies habituelles, comme les tortues. Un ensemble de sédiment stagne au fond et se fait brasser à la moindre houle. Le raccordement de la totalité de l’île au réseau du tout à l’égout doit être envisagé avec des stations d’épurations obligatoires.

 

Situation actuelle du surf réunionnais

Jeremy Flores, nouvellement ambassadeur de l’association PRR (Prévention Requin Réunion) offre 10 000€ pour l’achat d’un zodiac afin de sécuriser les zones de pratique. La région, quant à elle, donne 25 000 € pour l’acquisition par la ligue de surf, de matériels de protection et de sécurité (sharkshield,…) et de deux filets de protection pour les baignades ont été mis en place sur les plages. Face au risque trop grand, la Ligue de surf et les associations OPR et PRR demandent à tous les surfeurs : soit de ne plus se mettre à l’eau, soit si la passion est trop forte de redoubler de prudence, en redoublant de vigilance sur l'environnement immédiat, et d'éviter toute mise à l'eau isolée ou dans des conditions jugées à risques. Cette vigilance est importante puisqu'une attaque de plus pourrait conduire à une interdiction totale du surf et réduire à néant toutes les démarches en cours. (source FFS)

 

Quel impact sur le tourisme et les activités nautiques ?

Les attaques de requins et l’image « d’île aux squales tueurs » véhiculée en France métropolitaine et ailleurs ont forcément un impact sur le tourisme et les activités nautiques. En 2012, ces secteurs faisaient grise mine et annonçaient des pertes sur leur chiffre d’affaires entre 30 % et 50 %. Les commerçants postés le long de la plage des Roches noires et de Boucan étaient au fond du gouffre. De nombreux commerces, restaurants et boutiques de souvenirs de plage ont fermé leurs portes sur la station balnéaire de Saint-Gilles. Le tourisme à La Réunion dégringole avec -11% de touristes en février dernier. Les chiffres pour la saison à venir sont alarmants avec une importante baisse sur les réservations selon le directeur du tourisme local. 
Côté surf, ces deux dernières années, 12 des 16 écoles de surf ont mis la clé sous la porte. Ludovic Villedieu, tout comme d’autres professionnels du surf, estime d’ailleurs aujourd’hui que " la pratique est morte à La Réunion, elle risque de ne jamais se relever ". Olivier Del, Président de la commission mer du Sypral avance par ailleurs : "Pour le surf, c’est la catastrophe. La profession est en berne. Les clubs de plongée, eux, subissent des annulations et une baisse de leur chiffre d’affaires de 30 %. Les touristes, qui décident de leur destination de plus en plus à la dernière minute, sont extrêmement sensibles aux problèmes d’actualité. Il zappe de plus en plus. L’IRT doit poursuivre ses efforts pour remonter la pente".

C'est pourquoi on ne peut que s’inquiéter quand on voit tous les champions Amaury LAVERNHE en bodyboard ou encore Jeremy FLORES en surf que ce petit bout de terre a élevé. Le surf Français n’en serait pas là sans ces spots de classes mondiales et Amaury nous résume bien l’état d’esprit qui règne là-bas en ce moment : « Aujourd’hui nous avons définitivement perdu une partie de la côte et vraiment j’espère qu’on la récupérera un jour même si les choses ne seront plus jamais comme avant. J’espère que des solutions vont être prises très bientôt pour améliorer tout ça et relancer l’activité surf. » (source Boogie Mate)

 

L’urgence est de taille 

Les solutions misent en place
Depuis peu, pour réduire ce risque, des vigies surveillent sous l’eau. Des plongeurs en apnée interviennent par deux, munis d’arbalètes mouchetées. S’ils aperçoivent un squale, ils alertent le pilote de l’embarcation qui procède à l’évacuation des surfeurs et baigneurs. « Les vigies restent dans l’eau tant que les usagers n’ont pas regagné la plage. Ils ont une grande expérience de la chasse sous-marine et la plupart ont déjà croisé des requins », détaille Loris Gasbarre, le Président de l’Association Prévention Requin Réunion. Ce nouveau métier est évidemment dangereux. « Oui. Mais le requin bouledogue est plutôt craintif. Depuis la création de la réserve marine, en 2007, sur 40 km de côtes, il n’y avait plus de présence humaine. Avec ces vigies, l’homme revient dans ce milieu », note Louis Gasbarre.

La pose de drum-lines qui sont de petits appâts sélectifs utilisés ici de manière ciblée, qui ne sont d’ailleurs en aucune manière contraires aux conventions environnementales nationales ou internationales. Les requins non-ciblés ne mourront pas car le relevé des dispositifs répondra à un protocole sérieux dont les porteurs de projets seront garants.

Les projets futurs d'après la FFS
Suite à la dernière attaque, Jean-Luc Marx, Préfet de La Réunion, a décidé et a déclaré : « Deux requins femelles marquées, parmi les 79 requins marqués, ont été détectées ces dernières semaines sur les stations d'écoute situées aux abords de la zone des Brisants à Saint-Gilles. Bien qu'il n'y ait pas à ce jour de certitude sur le requin qui a attaqué le bodyboarder le 8 mai dernier et en raison du principe de précaution, le préfet indique que rien ne s’oppose au prélèvement de ces deux femelles. Ces prélèvements s’inscrivent dans le cadre du programme Ciguatera. Ce processus débutera à compter de ce jour pour se poursuivre sur l’ensemble de la durée du programme. » (source Linfo re)

Le renforcement des moyens dans le cadre du programme Ciguatera. En plus des 11 requins déjà prélevés, 9 bouledogues doivent être pêchés dans les plus brefs délais. Si ces requins ne sont pas toxiques, une deuxième phase de prélèvements nécessitant un nombre conséquent « d’échantillons » supplémentaires pourrait permettre de déterminer si ces requins peuvent de nouveau être autorisés à la commercialisation et à la consommation.
La mise en place de dispositifs physiques de réduction du risque dans des zones à surveiller, dans le but de créer un obstacle entre le prédateur et la zone d'activités humaines. Il s’agit de dispositifs destinés à piéger les requins qui s’approcheraient de trop près des plages sans forcément les tuer, ceux retrouvés vivants pourraient être marqués puis libérés. 
La reprise de la pêche traditionnelle, suite aux résultats de l’étude sur la Ciguatera, qui permettrait une relance de la consommation. Un effort de pêche est le moyen de garantir la pérennisation économiquement viable d'une pression sur la population des requins côtiers dangereux, grâce à la commercialisation de leur chair, et socialement acceptable car ces poissons seront pêchés pour être consommés. 
Un arrêté préfectoral intitulé « capture après attaque » est en phase de finalisation. Les usagers de la mer travaillent sur ce dossier avec les scientifiques.
Le financement par l’État d’une étude sur le comportement des usagers de la mer : surfeurs, véliplanchistes et plongeurs. Comment accèdent-ils au littoral réunionnais, à quel moment, à quelle fréquence, en pratique libre, en club, en école ? Ceci pour mieux informer du risque.
La création d’un site Internet à destination des surfeurs locaux et de ceux de passage à La Réunion, afin de les informer sur le risque requin. 

 

Pour ouvrir le débat sur les conditions à la Réunion, retrouvez nous sur la page facebook Surf Report.

 

Sources : Fédération française de surf /Le parisien / Opération Prévention Réunion & Prévention Requin Réunion / Eaux glacées / Surf Prévention / Label Park / Boogie Mate / Linfo Re

 

 

 

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