Surf - ''Distance'' : en quête d'exploration dans la région des Grands Lacs d'Amérique du Nord

Une aventure permanente.

- @oceansurfreport -
Partir à la découverte des vagues qui peuplent les Grands Lacs d'Amérique du Nord relève de l'aventure permanente. Une zone de confort dont il faut s'éloigner et une ouverture d'esprit qui amène à se plonger dans des activités hors-normes. Au printemps dernier, quand le monde entier faisait face à une crise sanitaire sans précédent due à la pandémie de Covid-19, trois hommes sont partis en quête d'un peu de quiétude. Parmi eux, Aurélien Bouché-Pillon, un surfeur français expatrié aux États-Unis depuis plus de dix ans, qui a pris ses premières vagues sur les plages de Biarritz.

Gloire à la confidentialité

"Aux États-Unis pendant la quarantaine, les lois étaient différentes selon les États. C'était la pagaille un peu partout, mais notre avantage, c'était notre confidentialité. Contrairement à des grandes régions de surf comme la Californie ou le Pays Basque, il n'y avait pas d'interdiction de pratiquer, nous raconte Aurélien. En fait, la plupart des gens ne se doutent pas vraiment que des surfeurs puissent avoir envie d'aller à l'eau ici, dans le froid et le vent."

C'est ainsi qu'avec son ami Ryan James et le jeune réalisateur Parker Bement, le résident de Rochester a parcouru le lac Ontario de long en large pour profiter de plusieurs épisodes de ce qu'il nomme une "perfect storm" : "On appelle ça comme ça, au sens où les conditions ont été les meilleures que j'ai vu en 14 ans ici."

Aller plus loin

L'avantage des trois gaillards pendant le printemps dernier, c'était leur flexibilité. "On a pris le taureau par les cornes, on a cherché, on s'est dépassé", ressasse Aurélien. Les trois hommes ont passé plus d'une centaine d'heures à sillonner les berges du plus petit des cinq Grands Lacs d'Amérique du Nord, qui s'étend néanmoins sur 18 529 km2. Une véritable aventure.

"C'était vraiment intéressant de partager ça avec Ryan et Parker. Ryan est un ami à qui j'ai fait découvrir des spots et avec qui je partage beaucoup de sessions, raconte le surfeur français. Parker est quant à lui très jeune. Il ne connaissait pas du tout l'univers du surf dans les Grands Lacs, lui qui est snowboardeur. Mais à force de filmer et de passer du temps avec nous, il est tombé amoureux de la pratique et passe son temps à chercher des vagues."

"Distance", un court-métrage joliment réalisé, a pour objectif "d'inspirer les gens et montrer la singularité du surf dans les Grands Lacs. Le quotidien de trois individus qui tentaient d'échapper à la réalité pour partager des moments l'eau".

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Mots clés : grands lacs, amérique du nord, wind swell, michigan, huron, érié, lac supérieur, ontario | Ce contenu a été lu 2816 fois.
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