Surf - ''Sessions'' : Desert Point en tout petit comité

''Ce qui est à César, rendez-le à César.''

- @oceansurfreport -


"Bali, c'est foutu". Voici la chute d'un reportage de Bruno Montmerle paru dans le deuxième numéro de Surf Session Magazine (juin 1986). Ce surfeur et collaborateur régulier pour le magazine français avait écrit ces lignes en juillet 1977. Et si le visage de l'île indonésienne était radicalement différemment de celui d'aujourd'hui, la problématique d'un paradis saccagé était déjà au coeur des débats.

À Lombok, si l'afflux touristique est généralement moins conséquent que sur "l'île des Dieux", il n'en demeure pas moins considérable. Mais il possède un rôle essentiel. En effet, à l'image de ces destinations dont la composante principale de l'activité économique du pays est basée sur le tourisme, les îles indonésiennes ont souffert et continuent de souffrir avec la pandémie liée au Covid-19. L'un des seuls point positifs joint à la fermeture des frontières, qui a suscité un élan de mobilité de la part d'associations, c'est que les locaux ont repris possession de leurs vagues et profitent seuls de conditions world-class, notamment à Desert Point.

Parmi eux, le jeune Bronson Meydi. Originaire de Sumbawa et vivant désormais à Bali, il a développé un style unique sur les meilleurs pointbreaks de l'archipel indonésien. Avec Rizal Tandjung, icône locale et véritable mentor pour les jeunes, ainsi qu'Usman Trioko ou encore les frères Waida, il incarne la nouvelle génération.

Au cours de cette année étrange et malheureuse, cette fine équipe de surfeurs indonésiens se sera construit des souvenirs impérissables, prenant ainsi certaines des meilleures vagues de leur vie.

Réalisation : Nate Lawrence avec Timothy Ridenour

     
Mots clés : indonésie, desert point, lombok, bronson meydi, rio waida | Ce contenu a été lu 5841 fois.
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