Le confinement prête à tout sauf à l'évasion. S'il existe plusieurs façons d'ouvrir son esprit, être forcé de rester chez soi possède forcément des effets négatifs. En mars dernier, le média scientifique Futura Sciences relayait une méta-analyse parue dans The Lancet, où une équipe de chercheurs du King's College (Royaume-Uni) passait en revue 24 études détaillant les effets psychologiques de la mise en quarantaine. Cette analyse pointant notamment les symptômes de stress post-traumatique, la dépression, la colère, la peur, l'abus de médicaments, mais surtout le moral en berne.
Avant l'annonce d'Emmanuel Macron le 29 octobre dernier, laquelle a replongé le pays dans le confinement, la longboardeuse Anouk Corolleur a pleinement profité de l'été, des lumières matinales et des recoins davantage isolés du Pays Basque et des Landes pour expérimenter sa liberté. Avec la réalisatrice Lucie Francini, à qui on doit notamment le documentaire "Rame pour ta planète" aux côtés de Sabine Fourcade, elle en a même dégagé une poésie.
"C'est une façon de regarder le monde,
Qui sait regarder ce qui est beau.
En Australie, les aborigènes disent qu'il faut savoir regarder le monde avec un regard doux.
C'est une façon de regarder le monde,
Qui te fait sentir que tu appartiens à quelque chose qui est plus grand que toi.
Qui éveille l'admiration, la mystique et un pur sentiment d'émerveillement.
Qui sait regarder ce qui est beau.
Et quand ce sentiment vient te chercher, au plus profond de ton âme.
Tu es arrivé chez toi",
Anouk Corolleur
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